Même si le contexte économique mondial et européen reste difficile, plusieurs facteurs aident la France :
- La baisse du prix du pétrole qui apporte un ballon d’oxygène estimé à 16 MD€ à la France,
- Une baisse de l’euro face au dollar (moyenne de 1,30 en 2012-2013, contre 1,10 en 2015), favorisant les exports de la France (luxe, automobile, boissons,…) – même si c’est symptomatique d’un mauvais contexte économique en Europe par rapport aux USA.
- Les taux d’intérêts très bas auxquels emprunte la France ( < 1%)
Mais ces facteurs sont communs à tous les pays de la zone euro. Tandis que tous les autres pays européens ont fait des efforts structurels considérables et peuvent profiter de ces facteurs favorables, la France est à la traine comme en témoigne les taux de croissance au 2eme trimestre 2015.
En gros, ces facteurs indépendants des décisions du gouvernement ont rapporté plus à la France que ses lamentables efforts de réduction de ses déficits.
Alors que le grand corps malade qu’est la France nécessite de la chirurgie avancée pour sauver ses organes vitaux, l’Etat français s’agite toujours avec sa trousse de premier secours (sa boîte à outils) pour panser quelques écorchures…